- courtage
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• courratage 1248; de courtier1 ♦ Profession du courtier. Faire le courtage maritime, le courtage du vin. Faire du courtage en librairie. Courtage en valeurs mobilières. Vendre un produit par courtage.2 ♦ Commission rémunérant les services d'un courtier. — Rémunération d'un agent de change.courtagen. m.d1./d Profession, activité des courtiers.|| COMM Vente directe au consommateur (par oppos. à vente en magasin).d2./d Transaction effectuée par un courtier; commission perçue pour cette transaction. Frais de courtage.⇒COURTAGE, subst. masc.A.— DR. COMM. Profession de courtier; activité d'un courtier. Courtage maritime, courtage des marchandises. Faire le courtage des vins; se mêler du courtage (Ac. 1798-1932). Les anciens boutiquiers, ruinés, demandaient au député local de leur procurer « quelque chose à Paris », gérance d'immeubles, courtage d'assurances, loge de concierge (VOGÜÉ, Morts, 1899, p. 224) :• 1. Elle [Florence] me lut d'une voix blanche, les quelques lignes où le jeune homme m'avertissait que la mévente des vins l'obligeait de renoncer au courtage, et qu'il allait voyager pour le compte d'un grand industriel.MAURIAC, Préséances, 1921, p. 247.— P. méton., usuel. Rémunération en pourcentage du courtier ou du banquier, de l'agent de change qui effectue des opérations de courtage. Droit de courtage; taux, tarifs de courtage. Deux pour cent de commission, un quart pour cent de courtage (Ac. 1835-1932). Quant aux négociations, toutes doivent se faire par l'intermédiaire des agents de change, et moyennant le courtage de un huitième de franc qui leur est alloué de temps immémorial (BOYARD, Bourse et spéculations, 1853, p. 172) :• 2. Les opérations de Bourse me navrent : il y a des courtages, des 1 sur 800 pour cent que j'ai toujours toutes les peines du monde à ne pas oublier.COLETTE, Claudine à l'école, 1900, p. 209.B.— DR. CIVIL. Courtage matrimonial. Profession de ceux qui mettent en relation des personnes désirant se marier (cf. ESTAUNIÉ, Empreinte, 1896, p. 324).Rem. Attesté ds Jur. 1971.C.— Au fig., souvent péj. Commerce, négoce, trafic. Cette espèce de courtage de prières et de mercuriale d'oraisons (HUYSMANS, Oblat, t. 2, 1903, p. 201).Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. depuis 1694. Étymol. et Hist. 1248 courratage (Cart. de Ponthieu, B.N. 1 10112, f° 1792° ds GDF. Compl.); 1358 courtage (Précis analytique des travaux de l'Académie de Rouen, p. 256, ann. 1889-90 ds DELB., Notes). Dér. du rad. de courtier; suff. -age. Fréq. abs. littér. :29.
courtage [kuʀtaʒ] n. m.ÉTYM. 1248, courratage; courtage, 1358; du rad. de courtier, et -age.❖1 Dr. comm. Profession du courtier. ⇒ Courtier. || Faire le courtage maritime. || Courtage des marchandises. || Le courtage des marchandises est libre depuis la loi du 18 juillet 1866. || Le courtage des vins. || Courtage en valeurs mobilières. || Faire le courtage en librairie. ⇒ Démarchage.♦ Procédé de vente par courtiers. || Vendre un produit par courtage. || Vente par correspondance et vente par courtage. || Le courtage est un canal de vente.2 Commission destinée à rémunérer une opération de courtage. || Droit de courtage. || Tarif de courtage.0 Cette affaire me mit en goût, et dix pistoles que je donnai à Scipion pour son droit de courtage l'encouragèrent à faire de nouvelles recherches.A. R. Lesage, Gil Blas, VIII, 9.3 Dr. civil. || Courtage matrimonial : profession consistant à mettre en relation des personnes qui veulent se marier. ⇒ Agence (matrimoniale).4 Fig. et Vx. Souvent péj. Négoce.
Encyclopédie Universelle. 2012.